Cancer du sein : en finir avec les perturbateurs endocriniens
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Ces produits chimiques que l’on trouve partout sont la cause probable de nombreux cancers du sein. Les femmes d’Ile-de-France et du centre de Paris seraient plus touchées que les autres

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont de plus en plus présents dans l’environnement. On en trouve dans les pesticides et herbicides, la chaîne alimentaire (résidus de matériaux plastiques en contact avec les aliments ou de pesticides) et jusque dans nos armoires : cosmétiques, vêtements, produits ménagers en contiennent. Pourtant ces substances sont accusées d’être responsables de l’épidémie des maladies chroniques actuelle : obésité, diabète, cancers. Depuis l’interdiction du Bisphenol A dans les contenants alimentaires, d’intenses pressions industrielles empêchent l’Europe de réglementer d’avantage l’usage de ces molécules. Les périodes clés où il est essentiel de limiter l’exposition sont la grossesse et la petite enfance. Les femmes sont les premières concernées, avec notamment l’explosion des cancers du sein. L’Ile-de-France, Paris et notamment le centre de Paris sont particulièrement touchés: les femmes y sont atteintes de plus en plus jeunes. Les PE interfèrent avec le système hormonal, même à très faible dose et ont des effets nocifs sur la santé, parfois sur plusieurs générations de femmes (exemple du Distilbène).

Le cancer du sein a de multiples causes (génétique, alcool, âge…). Mais pour limiter les risques il faut faire la chasse aux PE : éviter les aliments industriels, surtout les produits gras (la graisse concentre les pesticides), manger Bio, choisir des produits cosmétiques, d’hygiène et ménagers « écolabellisés », aérez quotidiennement, ne pas utiliser de produits phytosanitaires (herbicices, insecticides…) ni à l’intérieur ni à l’extérieur des maisons.

Pour apprendre à repérer les PE, consultez la liste de www.chemsec.org